Titre: My Lady Vampire
Auteur: Audrey Alwett
Edition: Soleil
Genre: Bande dessinée
Nombre de tomes: 3
Date de parution: 24 août 2011
Note: 2,5 / 5
Résumé:
Loreleï est aveugle et s’ennuie à périr dans une demeure, où son père et sa belle-mère la tyrannisent. Pour tromper son ennui, elle soigne toutes les bestioles venant à crever devant sa porte, jusqu’au jour où c’est un vampire blessé qui vient s’y échouer. Une fois le loup dans la bergerie, il va bien sûr y sortir les crocs. Mais Aloïs, le vampire, est traqué par ses semblables qui en veulent à sa vie. Dès lors, la survie de la bête dépend de celle de la belle, et inversement…
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« Citations »
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Avis:
« My Lady Vampire » nous entraîne dans un univers vampirique sombre et gothique, promettant une histoire intrigante mêlant une héroïne aveugle, une belle-mère cruelle et un mystérieux vampire blessé. Cependant, malgré les éléments intéressants, ma lecture a suscité des sentiments mitigés et une pointe de déception. L’histoire débute en suivant une jeune héritière aveugle, maltraitée par sa belle-mère et son propre père. L’introduction d’un vampire blessé aurait pu offrir une base solide pour une romance gothique captivante, mais l’intrigue a pris une tournure inattendue, éloignant le récit des clichés romantiques souvent associés aux histoires de vampires. Cette divergence par rapport aux attentes traditionnelles peut être appréciée par ceux qui recherchent une approche différente, mais elle a laissé un sentiment de désir inassouvi chez moi, une lectrice espérant une romance enchanteresse. Le ton sombre et négatif de l’histoire, dépourvu de lueur d’espoir, a contribué à ma déception globale. J’ai trouvé que l’absence de moments lumineux ou de développements positifs rendait l’expérience de lecture assez pesante. Cependant, il est important de noter que cette noirceur pourrait être exactement ce que recherche un public spécifique, en quête d’une atmosphère gothique sans compromis. L’intérêt pour la série a connu des hauts et des bas tout au long de la lecture. Le premier tome s’est avéré moyen, le deuxième a réussi à captiver davantage, tandis que le troisième a présenté des moments longuets et une fin peu convaincante. Cette disparité dans la qualité des tomes peut nous laisser avec des sentiments mitigés quant à la cohérence de l’ensemble. Les dialogues, bien que fluides, ne se distinguent pas par leur excellence. Ils remplissent leur fonction, mais l’absence de répliques mémorables ou percutantes les relègue au second plan. Cependant, les touches d’humour bien dosées ont réussi à détendre l’atmosphère dans les moments les plus sombres de l’histoire. Malheureusement, ces moments légers étaient trop rares pour compenser le ton globalement lourd de la narration. En ce qui concerne les dessins, leur qualité est assez faible. Les traits manquent parfois de finesse, et certaines planches peuvent sembler peu agréables visuellement. Cependant, l’utilisation de couleurs vives contraste habilement avec les scènes plus sombres, créant une ambiance romantico-gothique en harmonie avec le thème vampirique de la série. En conclusion, « My Lady Vampire » est une série qui divise. Elle offre une approche différente des récits de vampires en évitant les clichés romantiques, mais cette divergence peut décevoir ceux qui espèrent une romance enchanteresse.
L’un des points forts de la bande dessinée réside dans ses antagonistes, qui sont nombreux et véritablement méchants. Les caractères sont bien travaillés, chacun ayant des nuances qui les distinguent. Cependant, cette richesse dans la construction des personnages ne suffit pas à les rendre réellement attachants. Malgré leurs différences, il m’a été difficile de m’investir émotionnellement dans leur sort. Le vampire, décrit comme étant plutôt gentil malgré son penchant pour le sang, n’a pas réussi à transmettre une véritable aura de bonté. Ses aspects égoïstes ont pris le dessus, éclipsant toute tentative de le faire passer pour un personnage authentiquement bon. Cette ambiguïté dans la caractérisation du vampire a contribué à créer une distance émotionnelle entre moi et le personnage, ce qui est regrettable dans un contexte où une certaine empathie aurait été bienvenue. L’héroïne, quant à elle, n’a pas réussi à susciter d’empathie de ma part. Elle semble dénuée de saveur et de personnalité, se retrouvant constamment dans des situations périlleuses et faisant les pires choix possibles à chaque tournant. Sa psychologie complexe aurait pu être un atout, mais elle semble s’engluer dans un schéma de comportement prévisible et souvent irrationnel. Cette absence de développement de la personnalité de l’héroïne a été décevante, car il est difficile de s’investir dans une histoire lorsque le personnage principal n’évolue pas de manière significative. De plus, la série évite les clichés romantiques des récits de vampires, ce qui peut être apprécié pour son originalité, mais peut également décevoir ceux qui espéraient une romance épanouissante. La direction narrative prise par l’auteur peut être un atout ou un inconvénient en fonction des attentes. Dans mon cas, je me suis retrouvée à rechercher la lueur d’amour et de passion souvent associée aux histoires de vampires, mais celle-ci s’est avérée évasive.
Des vampires bien trop clichés et sans saveurs !
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